Famille et Société

Le chrétien a-t-il l’esprit fermé ?

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Les chrétiens ont toujours été l’objet de présupposés dès leur modeste début dans les contrées de la Palestine. En effet, déjà on accusait le Christ personnellement de vouloir donner de son sang à boire et de sa chair à manger par rapport à une mésinterprétation de son analogie sur la Sainte Cène. Dans les temps post modernes, les chrétiens continuent d’être l’objet d’autres accusations ou encore de calomnies sans fondement aucune. Parmi les plus répandues, on retiendra des qualificatifs tels que : fanatiques, aliénés, archaïques, réactionnaires ou tout bonnement simples d’esprit. Ce dernier nous intéresse, car il dépouille le chrétien non seulement de sa capacité réflexive intrinsèque mais aussi fait pencher la balance dans le camp adverse au cours de discussions apologétique.

Deux considérations, mutuellement exclusives, doivent être prises en compte dans le cadre de cette charge.

Première considération

La doctrine biblique non négociable

D’abord, l’idée fixe du Chrétien quant à sa vision du monde peut, aux yeux de ceux qui ne partagent pas sa foi, prétendre à un simple d’esprit. S’articulant autour de la bible, cette vision du monde se résume par la création, l’introduction du péché, de la débâcle des hommes à vouloir s’en sortir lamentablement tout seul, de la venue du Messie, du jugement dernier et enfin de la fin glorieuse des rachetés et de la condamnation éternelle des perdus. Peu importe l’argument contraire, elle sera toujours combattue et rejetée avec la rigueur la plus objective afin de préserver intacte la doctrine biblique.

A ce titre le chrétien sera toujours perçu comme borné au même titre qu’un mathématicien refusant de reconnaître la supériorité d’un physicien ou encore d’un philosophe défendant la suprématie de leur science respective. L’une des recommandations­­ de la sainte Bible est de s’attacher à la saine doctrine telle qu’elle a été enseignée par le Christ et par les pères apostoliques. En ce sens un athée par exemple, percevra le chrétien comme un simple d’esprit pataugeant dans des raisonnements les uns plus fantastiques que les autres. A-t-il raison ? Absolument pas !

Seconde considération 

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Soyez fiers de votre foi

Parmi les meilleurs penseurs des sociétés historiques, se trouvent sans l’ombre d’un doute les Chrétiens. Ces derniers ont été les initiateurs d’une éducation de masse, grâce à la vulgarisation de la lecture de la Bible au XVI siècle, peu après l’invention de l’imprimerie par Johanne Gutenberg. Ce travail a eu des retombées bénéfiques non seulement sur la littérature allemande mais aussi celle française et anglaise. Il s’en suivra une riche production littéraire diversifiée dans ces grands foyers intellectuels de l’Europe, qui s’en servira pour asseoir l’hégémonie occidentaliste. Environ trois siècles plus tard, la méthode d’évangélisation des chrétiens, favorisera l’inauguration de l’alphabétisme de masse dans plusieurs régions du monde notamment en Amérique. L’ouvrage de Dona L. Robert intitulé : Christian Mission : How Christianity Became a World Religion, en dit beaucoup.

Par exemple, l’éducation des femmes et des filles fut encouragée par des missionnaires chrétiens malgré l’opposition des autorités locales. Les concepts « école » ou encore « université » très cher au monde contemporain sont chrétiens pas seulement dans leur invention mais aussi dans leur implémentation, car ils marquent l’avènement d’une ère où la réflexion rationnelle devient axiale dans le processus évolutionnaire de l’humanité.

Nous n’excluons pas que des exactions ont été commises au sein du Christianisme ! D’ailleurs, l’histoire jalonne de faits regrettables et détestables perpétrés sous le nom du Christ sans pour autant refléter son message et sa doctrine d’amour. Toutefois le chrétien reste un agent de paix, de changement positif et de critique constructive à l’avancement d’une part de sa communauté et d’autre part du monde. Il observe minutieusement les sociétés modernes, en se distanciant de ses escalades immorales dont le conformisme rejette toute opposition. Ce rejet du conformisme soumet le chrétien à toute forme d’offensive dont celle d’être un simple d’esprit. Face à ces assauts, le chrétien s’attachera toujours  à cette parole du Maître :

« Vous aurez des tribulations dans le monde ; mais prenez courage, j’ai vaincu le monde. »

Jean 16 :33

 

                                                                                                                     Frantz LOPPE

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